Surnommé "photie man" (ndlr : l'homme à l'appareil photo) par le milieu qu'il capture, à cause de son omniprésence dans les rues de sa ville d'adoption, Liverpool; Tom Wood en connait tout les coins et recoins. Il arpente inlassablement cette nouvelle vi(ll)e, en long, en large et en travers, s’imprègne de ses espaces public depuis le milieu des années 70, ne quittant jamais son appareil photo. Son inspiration, il la trouve surtout dans les bus, qui traversent son oeuvre comme un fil conducteur tandis que l'homme observe les hommes traverser la vi(ll)e, sans cesse.
Et c'est peut être parce qu'il faisait partie du décor de rues grises et pluvieuse de Liverpool, que Tom Wood a réussi à rendre justement le visage quotidien, l'ambiance urbaine un peu dure et froide de l'Angleterre, et souvent d'une justesse, d'une lumière et d'une douceur rare. Un petit coté Ken Loach, cinéaste social par excellence, que l'on ne peut point lui refuser.
Son travail photographique se calque sur son quotidien, sur le mouvement, le temps, et prend forcément une dimension documentaire. Mais ce n'est peut être pas la seule chose à y chercher.
30 années de recherches esthétiques, visuelles, d'expériences de vie.
Alternant, avec son Leica, la couleur et le noir&blanc, Tom Wood touche à l'intime sans en avoir l'air. Il n'agresse jamais ses modèles, et ne semble pas voler un cliché. Il s'est fondu dans le décor et en profite pour jouer sur les regards et créer des instants de complicité.
A l'image de Martin Parr ou de Chris Killip, il s'inscrit dans la lignée de la photographie sociale anglaise qui s'est développée suite à l'explosion punk, en réaction aux années Thatcher.
Cette exposition, sa première "personnelle", est visible en ce moment - et jusqu'au 19 Janvier - à la Sit Down Gallery, 4 rue Sainte Anastase, dans le IIIème arrondissement; avant une exposition dans le cadre de la Biennale de Lyon.
30 années de recherches esthétiques, visuelles, d'expériences de vie.
Alternant, avec son Leica, la couleur et le noir&blanc, Tom Wood touche à l'intime sans en avoir l'air. Il n'agresse jamais ses modèles, et ne semble pas voler un cliché. Il s'est fondu dans le décor et en profite pour jouer sur les regards et créer des instants de complicité.
A l'image de Martin Parr ou de Chris Killip, il s'inscrit dans la lignée de la photographie sociale anglaise qui s'est développée suite à l'explosion punk, en réaction aux années Thatcher.
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Cette exposition, sa première "personnelle", est visible en ce moment - et jusqu'au 19 Janvier - à la Sit Down Gallery, 4 rue Sainte Anastase, dans le IIIème arrondissement; avant une exposition dans le cadre de la Biennale de Lyon.
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