samedi 31 mars 2012

#semaine 13.



There are only two places in the world where we can live happy : at home and in Paris - Hemingway







*****

La terre outragée.

Pour la première fois, un film de fiction est consacré à la catastrophe de Tchernobyl. Un film que Michale Boganim (Odessa... Odessa), la cinéaste, a tourné sur place.

26 avril 1986, Pripiat, à quelques kilomètres de Tchernobyl. La vie suit apparemment son cours ordinaire : Anya et Piotr célèbrent leur mariage, le petit Valéry et son père, Alexeï, un ingénieur à la centrale, profite d’une journée de repos pour planter un arbre, tandis que Nikolai, garde forestier, fait sa tournée habituelle dans la forêt… Le destin de ces personnages sera bientôt ravagé par l’« accident » nucléaire. Trois jours plus tard, la population de Pripiat est brutalement évacuée. Anya ne retrouve pas son époux, réquisitionné pour éteindre l’incendie de la centrale. Quant à Alexeï, contraint au silence par les autorités, il disparaît sans en avertir sa famille. 
1996. Pripiat, ville fantôme, désertée par ses habitants, est devenu un quasi no man’s land, inquiétant musée à ciel ouvert, gigantesque Pompéi des temps modernes, érigé en un étrange lieu de tourisme où l'on déambule parmi les vestiges. Anya est aujourd'hui guide dans la zone abandonnée, tandis que Valéry y cherche les traces de son père. Et Nikolai persiste a cultiver son jardin empoissonné. 
Le temps faisant son oeuvre, l'espoir d'une nouvelle vie leur sera-t-il permis?   

* Mostra de Venise *
* Festival de Toronto *
* Prix du Public / catégorie long métrage européen - Festival Premiers Plans d'Angers *


"Une réflexion cinématographique passionnante sur la mémoire des lieux."
Trois Couleurs


"Le réalisme précis de ce film offre un écho profond aux plus grands films fantastiques ou d'horreur."
Les Cahiers du Cinéma



Dimanche 1er Avril, 16h, au cinéma Bastille, Paris.
Projection suivie d'un débat autour du film, en présence de Michale Boganim.  


&la critique, ici, en début de semaine. 

Avril, ne te découvre pas d'un fil.

Enfin et en bref, la bonne nouvelle du mois, c'est la ré-ouverture de Trabendo, à la Villette.
Non, ce n'est plus l'Autre bout du monde -- surtout depuis l'ouverture de la freaky Villette Enchantée

Il y a un an, jour pour jour, j'assistai un peu la mort dans l'âme à sa fermeture pour rénovations (mais c'était nécessaire) après le dernier double concert acoustique de Manu Chao, qui faisait ses gammes entre copains avant de partir en tournée. Haut lieu de la musique indépendante, le Trabendo, initialement baptisé le Hot Brass au milieu des années 90, a accueilli, au fil des années, une flopée d'artistes de tout horizon, pour que chacun y trouve son compte: de Radiohead à MGMT, de Métallica à Phoenix, de Metronomy à Muse...

Le résultat ? Un espace plus aéré, plus dégagé. 700 places, dans un environnement totalement repensé. C'est le studio de design Ahonen & Lamberg qui a officié en tant que directeur artistique de l’identité visuelle.
L’identité visuelle est baseé sur des formes fortes, très riches et intensives mais avec une palette de couleurs limitée à laquelle vient se joindre une typographie en gras inspirée des salles de concert plus classiques et des panneaux lumineux des cinémas.
L’architecte d’intérieur Linda Bergoth a également apporté sa pierre à l’édifice.
Ce qui différencie le Trabendo d’autres salles parisiennes, c’est sa terrasse extérieure, qui en fera un lieu de rencontre privilégié pour flâner avant les concerts - explique-t-elle.
Il y avait déjà le Cabaret Sauvage et ses soirées brésiliennes, le Zénith de temps en temps, la Grande Halle de la Villette au début de l'été (Oh, Pitchfork!)... Mais on va pouvoir reprendre nos bonnes vieilles habitudes car on peut de nouveau compter sur le Trabendo, aux vues de la programmation, qui vous donnerait envie de vendre un rein ou deux : Alice Russel, Atlas Sound, Misteur Valaire, Austra, We Have Band, Edward Sharpe & the Magnetic Zeros et les Black Lips. Entre autres.



On nous l'avait promis, mais ça y est. Ca sent l'été!

Comme un ananas - quand Philippe Katerine s'expose.


"Comme un ananas, j'ai passé ma vie à moitié en tranches, à moitié entier"
Philippe Katerine


Si vous avez un petit creux entre les révisions, que vous avez fait l'ouverture de la bibliothèque, et que vous avez besoin d'un break, vous reprendrez bien une tranche d'ananas? 

Philippe Katerine n'arrêtera donc jamais de se renouveler, et de nous surprendre. Artiste multiple, c'est aujourd'hui sur les murs de la Galerie des Galeries qu'il s'expose et interroge. Plus librement que jamais. 
Cette carte blanche évoque notamment un sujet cher à l'artiste : les acteurs de la vie publique, qui entrent et sortent de nos vies. L'exposition débute par une série de dessins, intrigants présentés en diptyque : le premier est le portrait d'une personnalité dans une situation incongrue; dans le second, le sujet disparaît. Au fil du parcours initiatique, le visiteur traverse plusieurs salles, comme autant d'univers mental, sensoriel et musical. A son image, l'exposition est hétéroclite, imprévisible, et drôle. A travers cette enfilade s'installe un jeu d'absence et d'indices. Ainsi l'artiste donne à chacun les pistes d'une réflexion sur les apparences et livre, en creux, son portrait, miroir de chacun d'entre nous. 

Galeries Lafayette - Galerie des Galeries 
40, boulevard Haussmann 75009 
Du 4 Avril au 2 Juin. 
Du Mardi au Samedi, de 11h à 19h. 
(gratuit)

samedi 24 mars 2012

#semaine 12.

A l'Espace Michel Berger à Sannois, le 27 Avril (don't miss it!) 
... et avec un peu de chance, notre prochain concert d'appartement ...




A suivre aussi, les Québecois cinglés de Qualité Motel, qui sortent leur album Lundi. Pour se faire une idée : c'est ici


*****